Il n’y a pas si longtemps, le régime commun des Vietnamiens se constituait principalement de riz et de légumes. La viande était servie seulement pour des occasions spéciales.
Maintenant, il est plus commun d’inclure de la viande dans chaque repas de la journée. Le Vietnamien moyen mange quatre fois plus de viande aujourd’hui qu’il ne le faisait il y a 30 ans. La viande est devenue une part de plus en plus importante des pratiques alimentaires des consommateurs Vietnamiens. Elle représente également la plus grande partie des dépenses alimentaires mensuelles des ménages vietnamiens urbains. Les dépenses de viande représentent 37% à 44% des dépenses alimentaires par mois et par adulte. Des études montrent qu’à travers les pays et cultures, les populations ont tendance à manger plus de viandes lorsqu’ils mangent à l’extérieur qu’à la maison.
La seconde viande la plus consommée au Vietnam
Après le porc, la volaille est la seconde viande la plus importante pour les vietnamiens. Selon Statistica, la consommation de porc par personne au Vietnam a augmenté d’environ 29 kilogrammes en 2017 et d’environ 14 kilogrammes concernant la consommation de volaille.
Du fait de l’urbanisation, d’une augmentation rapide de la population, et d’un désir d’avoir un mode de vie sain, la demande pour les dernières innovations dans l’industrie de l’élevage est nécessaire de toute urgence.
Actuellement, la production de volaille appartient principalement à de petits ménages. Parmi les principales contraintes rencontrées par ces ménages à petite échelle figure le manque de connaissance et l’accès à l’innovation en raison de la faiblesse des investissements en capital, des capacités limitées en matière de prévention et de contrôle des maladies.
Mais alors qu’est ce qui influence les Vietnamiens quand il s’agit d’acheter de la viande et particulièrement du poulet ? Des investigations semblent avoir mis en valeur le critère d'achat. Cependant, ils sont représentés à des degrés différents en fonction de la région au Vietnam. Ainsi, les ménages semblent attacher une importance primordiale à : la sécurité alimentaire, la fraîcheur et le contenu nutritionnel lors de l’achat de leur poulet.
Un exemple de poulet de haute qualité : Mama Ga
Mama Ga a été créé en décembre 2017. C’est une rôtisserie traditionnelle basée à Saigon. La création de Mama Ga a été le sujet de multiples recherches dans l’industrie de la rôtisserie en Asie du Sud Est. Le poulet servi est 100% Vietnamien. Les ingrédients ne sont pas libellés biologiques, mais ils sont achetés de manière responsable et livrés tous les jours de Mama Thao Farm situé dans la région du Delta du Mekong. Les poulets fermiers passent leur vie à l’extérieur, sont nourris avec un régime à base de graines biologiques et sans antibiotiques. Les poulets ne sont pas piqués avec des hormones et ne contiennent pas d’OGM. Ainsi, il y a une forte teneur en protéine, faible en graisse et calories, ce qui est une bonne source de nutriments et de vitamines.
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